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Dominique Van de Vorst.

Artiste plasticienne pluridisciplinaire.

Je suis née à Wilrijk, Anvers, le 3 février 1957.

Mon père et ma grand-mère peignaient, me voilà artiste.

Tout ce que je fais est magnifique, même quand je copie .

A l'école primaire, on va dessiner sur le motif, avec mon oncle l'instituteur.

J'ai l'oeil, je suis l'exemple.


J'aime Picasso, Manet et tous les grands maîtres anciens.

Je copie Rubens à l'aquarelle, Paul Klee...et de Vlaminck , Modigliani à l'huile.


Je vois une tableau abstrait fait par un jeune, c'est n'importe quoi; je déteste, mais je m'y met quand même et j'aime ce que je fais, pour moi toute seule.


Je fais une élocution sur l'art moderne...le pop art, qu'est-ce que c'est que ça, dis-je, emmenant dans ma vision le professeur et les élèves!!!???



Mais je vais quand même plonger de façon vertigineuse et rapide dans l'art le plus contemporain, cela après avoir rencontré à Saint-Luc Bruxelles, certains penseurs et acteurs dans le monde l'art.


Le dessin n'est plus “tout”.



Mes travaux de fin d'étude à Saint-Luc Liège; sont des installations minimalistes et parfois interactives et j'utilise la vidéo dans les années 80.


Je vais réaliser une installation pour le musée de plein air du Sart Tilman. Elle va m'obliger à m'interroger quand à mon rapport avec l'art des autres, car je vais proposer des tableaux où les personnes de passage peuvent intervenir avec des bombes de peinture.

Des toiles qui sont remplacées quand elles sont terminées par une toile vierge.

Une partie de ses toiles est remplie par des graffitis, mais au vernissage ce sont de vrais artistes qui interviennent.


Je suis un peu frustrée en tant qu'artiste, car j'aime toujours la couleur , le dessin et cela va m'obliger à repenser ma manière d'être dans le monde de l'art.

Qu'en est-il des différentes façons dont on juge quelque chose être de l'art, ou pas au 20ème siècle.



Je dois savoir ce que c'est d'être artiste.

Alors je suis des cours d'histoire de l'art à l'université pendant deux ans et grâce à un travail que j'y ai réalisé je rencontre le peintre Jo Delhaut.

J'abandonne l'université.

Je vais recommencer à peindre.

Mais pas tout de suite. D'abord je m'installe dans un travail corporel . Mes sujets sont moi-même, l'environnement dans lequel je vis et l'histoire de l'art; son début la préhistoire.

Je travaille par emprunte directe, ou avec des photocopies.

Puis je vais intégrer l'emprunte des gens.


Alors commence une interrogation, sur le sens donné à cette intégration.

Qui est l'autre?

Qui suis-je?



A partir de ce moment là, mon travail d'artiste va toujours basculer entre l'abstraction : la méditation ; et la figuration : l'intégration dans le monde des hommes ( dans son sens large, spiritualité et sciences) des animaux et des plantes.


Ma façon de travailler en peinture, a été influencée par Kandinsky, Clément Greenberg, Itten ...et puis par les nouvelles théories sur la couleur.


Je travaille de façon à respecter l'environnement.

J'utilise des matériaux de récupération ou des matériaux écologiques, mais pas toujours estampillés. Je reste une artiste ouverte au monde et aux interrogations.

En plus de la peinture , je fais de la photographie, du photomontage, du dessin, de la vidéo, de la gravure, et de l'installation; cela m'offre une large palette pour aborder le champ du réel , le rêve en faisant partie.


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