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Un arbre plein de mésanges.

Installation comprenant une gravure,  un dessin aux pastels gras, un photo-assemblage et diverses photos.

Le paradis pour moi, c'est un petit arbre plein de mésanges un jour de promenade.

Mais nous ne sommes pas seulement, nous les hommes, des êtres de nature. Alors derrière l'arbre, une femme reçoit une pluie de photons. C'est à dire la lumière du soleil , mais aussi les explications scientifiques de la physique sur le monde.

Le jour et la nuit sont représentés en même temps et le ciel est rempli d'étoiles réelles, mais aussi de 3 étoiles filantes ; de celles qui servent à nos vœux et qui alimantent nos désirs sur terre , nos rêves et nos choix.

 

 

Ça c'est pour le dessin aux pastels sur papier noir que j'ai réalisé dans les années 90.

 

 

 

Un jour je vois sur une grande affiche sur un mur de l'avenue Général Jacques à Bruxelles. Un chien tient dans la gueule un arbre déraciné, sur une de ses branches il y a une mésange .

Cela m'interpelle.

Je suis dans le tram,  en route pour le dojo où j'essaye de pratiquer  de la méditation Zen.

 

C'est une affiche de la marque de chaussures Brantano.

Je leur écris, leur explique le parallélisme entre mon dessin et la photo de l'affiche, demande l'autorisation d'utiliser l'affiche ; ils me l'ont bien gentiment envoyée.!

 

Elle servira de support à un travail qui parle de mystique et de réalité.

 

 

 

Je vais un jour en quelque sorte  suivre les conseils de l'affiche, je vais adopter un chien; à la croix bleue.

Les promenades dans la nature avec ce chien furent source de plaisir. Mais le chien finit par mourir et j'en fus bien triste. Je continuais cependant mes promenades et ne le croyez pas si vous voulez , mais un jour un gros chien traîna un tronc  d'arbre sur le sentier de terre, du bois près de chez moi. Avais-je réussi à rencontrer ce que d'aucun appelle : l'âme collective des chiens.

J'en fis une gravure.

Si on regarde bien, dans le pastel , les racines et les branches se ressemblent.  Dans la gravure ce qui était les racines est devenu des  branches et elles ont des embryons de feuilles.

 

 

Alors j'ai rencontré la fin du paradis, sous la forme de la mort de petites mésanges.

Je me raconte beaucoup d'histoires.

Je dois faire attention à ne pas devenir superstitieuse.

Je photographie une mésange, mais pas les suivantes.

J'arrête de voir des mésanges mortes.

Un petit paradis macrobiotique. 

J'ai suivi les préceptes de cette "secte" pendant des années et cela m'a conduit en "enfer".

Je me prennais au sérieux, ou bien j'y croyais.?

La vie est plus grande que des attachements. La mort est au bout du chemin.

En attendant "Carpe diem", "Cueille le jour présent".

 

 

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