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La peinture est-elle encore un art contemporain à l'ère de l'informatique.?

L'art numérique exige de l'électricité, qui peut être nucléaire, ce qui ne me plaisait pas.

 Il exige aussi des compétences techniques bien spécifiques que je n'avais pas.

Je connaissais bien un informaticien, mais il était d'avis comme moi, que l'artiste numérique devait de préférence savoir programmer.

J'ai donc abandonné l'idée.

Peut être un peu brutalement, et l'outil informatique alors, plus tard, resurgira dans l'inconscient de mon travail, dans mes dessins.

D'un point de vue écologique le travail strictement manuel avec des matériaux spécifiques, pouvait sans problème rencontrer mes faveurs.

C'était la fin des années 80.

 

Je me suis mise à la peinture de façon intuitive, mais en suivant un fil conducteur bien précis.

On peut dire quelque part que le travail s'apparente à des mandalas .

Mandala (मण्डल) est un terme sanskri signifiant cercle, et par extension, sphère, environnement.


Parti du centre et se développant indéfiniment.
Le cadre du tableau circulaire, rectangulaire , ou informe, n'est jamais une vraie limite. La limite est la plaisir que j'y prend et l'intérêt que j'y porte. La limite est mon esprit.
 

Le travail est une œuvre de patience, je pense à une Pénélope tissant une toile pour un Ulysse qui n'existe pas. Alors Pénélope perd patience.

Les spirales explosent,1989.
Huile sur toile.
60 X 40 cm

Première expérimentation avec la couleur fluo.

J'avais déjà un passé artistique .

Je travaillais sur le corps et l'environnement au sens large. J'étais mon propre modèle et quelques amis posaient parfois pour moi.

 

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