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Les peintures à l'intérieur d'installations.

Depuis toute jeune, j’ai eu une obligation.

M’occuper du nucléaire.

Quand j’avais environs douze ans, je suis allée au cinéma avec mon père et mes deux sœurs voir un "Fantomas".

Pendant le film, on voyait des hommes habillés d’une large combinaison blanche avec juste une visière.
J’ai attrapé une peur telle, qu’il a fallut qu’on sorte.

Mes sœurs, plus jeunes se sont moquées de moi pendant des années.
Quant à moi, je continuais d'ennuyer mon père sur le nucléaire.
Il lisait beaucoup de livres de physique.
Je me souviens qu’il nous donnait des cours sur cette matière sur un tableau noir qu’il avait peint sur un mur du corridor.

Bientôt il y aura la fusion, ce sera tout à fait propre, disait-il.

Depuis, il y a eu Tchernobyl et puis Fukushima...

Mais est-ce la peur de la mort qui nous paralyse.
 

Toutes les personnes qui le désirent peuvent participer à l'installation en se laissant prendre en photo dans les emplacements pour  tongs déposées sur le cercle "Vos pieds sur terre et le nucléaire.

1.Fukushima.(sur cette page)

2.La mort peut attendre.

Cette installation en deux parties, comprend aussi l'histoire d'un tableau que je n'ai plus* (voir ci-dessous), dans lequel je m'étais représentée en petite japonaise conduisant une calèche. Je me suis aperçue que je n'avais plus ce tableau, le jour de l'accident nucléaire de Fukushima. Ce tableau s'appelait , la Belgique éteint le nucléaire, et "était" un tableau en évolution dans le temps.

* (il a été jeté au Wiels, je leur ai pardonné)

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